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Créé le : 12/12/2007 11:48
Modifié : 06/02/2008 08:03

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[ MYSTERES & LEGENDES ] [ CINEMA ] [ MUSIQUE ] [ JAPON ] [ ROMAN ] [ ALBUM PHOTOS ] [ STAR THAT LOVE ] [ GRAPHISME ]

La forêt de Brocéliande

13/12/2007 12:23

La forêt de Brocéliande


Bonjour à tous,

Etant bretonne, je me suis intriguée de cet endroit légendaire : La forêt de Brocéliande, existe t'elle vraiment ?

La forêt de Brocéliande… n'existe pas !
Non indiquée sur les cartes, elle fait partie de la mémoire celte, et sa visite fait largement appel à l'imaginaire. En fait, Brocéliande désigne la demeure de l'Enchanteur Merlin. Elle est aussi connue sous le nom de forêt de Paimpont, qui désigne le village où est implantée ladite forêt et qui se situe à environ vingt kilomètres à l'ouest de Rennes. La forêt fait revivre les légendes celtiques, et en particulier celle du roi Arthur et des Chevaliers de la Table Ronde, en vogue depuis le début du XIIe siècle, grâce aux œuvres de Chrétien de Troyes. Elle abrite aussi d'autres légendes de Bretagne.

Au départ, la légende arthurienne est, il faut le rappeler, le fruit d'une habile propagande initiée par la dynastie angevine des Plantagenêts, qui se présente comme descendante de Charlemagne et souhaite asseoir son pouvoir. Guillaume le Conquérant, duc de Normandie, ayant triomphé contre Harold, a envahi la Grande Bretagne. Les Plantagenêts doivent désormais songer à se construire une légitimité : celle-ci sera élaborée à partir de la mise en roman et de l'invention, il faut bien le dire, de la légende du Graal. Autre fait important: les auteurs font remonter les origines de la légende jusque dans l'Antiquité, ce qui à l'époque, est la seule filiation possible. En effet, la culture des clercs reste essentiellement antique, malgré le filtre des autorités chrétiennes, pour qui il n'y a de culture qu'ecclésiastique. Les légendes du graal sont donc le fruit d'une invention, mais pas dénuées de poésie et de mystère cependant, lesquels commencèrent à hanter la forêt de Brocéliande il y a quelques neuf siècles… Voici quelques-uns des lieux à ne pas manquer, et qui s'assortissent chacun d'une part de légende.

Merlin, fils du diable et d'une mortelle, aida le roi Arthur dans sa recherche du Graal. Un jour, en traversant la forêt, il rencontra Viviane à la fontaine de Barenton: elle sortait de l'eau… Cet aspect magique marque les lieux, et ne peut manquer d'envoûter la visiteur: l'eau elle-même, qui coule entre des racines de chêne et sous un perron de mégalithe, est en état d'ébullition… ( cela s'explique en fait par la présence de bulles d'azote…) Puis Viviane, après avoir séduit Merlin, l'emprisonna dans une prison invisible, puis l'enferma dans un tombeau: Merlin s'étant allongé dans une fosse, la fée fit rabattre sur lui deux énormes pierres. Mais d'autres croyances hantent la fontaine de Barenton, comme celle de verser de l'eau sur son perron pour faire pleuvoir.

On peut aussi passer par le Val sans retour: la fée Morgane, demi-sœur du roi Arthur, y emprisonnait les chevaliers infidèles…pour se venger de son amant qui l'avait trahi. Seul Lancelot du Val, amant fidèle, parvint à traverser puis à libérer le Val.

Le visiteur doit donc faire jouer son imagination et être actif: à lui par exemple de retrouver le Hêtre de Pontus… signalé nulle part… mais bien existant! Il s'agit d'un arbre gigantesque à l'apparence inquiétante de par sa couleur sombre.

D'autres découvertes sont à faire, comme celle de l'arbre d'or, inauguré en 1991 et réalisé par François Davin suite à l'incendie du Val sans retour. Il s'agit d'un châtaignier, doré à l'or fin (!) et protégé par un cercle de pierres acérées.

Enfin, le promeneur pourra se rendre à l'église de Tréhorenteuc: fondée par St Judicaël au VIIe siècle, elle offre un mélange de traditions chrétiennes, celtiques et arthurienne, jusque dans ses vitraux: s'y mêlent en effet des motifs comme le triskell, le chêne, le gland et d'autres relevant de la symbolique chrétienne. Dans le vitrail de "l'Action de Grâce", les Apôtres sont réunis autour du Saint Graal, tandis que dans celui de "L'Apparition du Saint-Graal", les Chevaliers de la Table Ronde sont assis autour du roi Arthur. Ces derniers sont aussi présents dans un des quatre tableaux du chœur.




Un Poltergeist à Montpellier ?

12/12/2007 19:26



Par Jacques Exertier et Laurent Puech

Vous pouvez réagir à ce dossier en com ;)

 

L'histoire et son contexte

En juillet 96, Madame X, résidant à Montpellier, adresse une lettre au Préfet, au Maire de la Ville et au Directeur de l'Office Municipal de HLM. Sa requête est simple : changer d'appartement au plus vite. Motif : des phénomènes paranormaux troublent sa vie et terrifient ses enfants.

Alertés en septembre, nous prenons contact par courrier avec cette personne, qui nous répond vers la mi-octobre (nous aurons plusieurs contacts téléphoniques et une rencontre entre octobre 96 et janvier 97). Tout va bien, elle a changé de domicile, les problèmes ont disparu. Elle accepte de nous parler de son histoire. Fort sincère, Madame X cite une liste d'évenements qui se seraient déroulés dans l'ancien appartement, de février à aout 96, le plus souvent entre minuit et 3 heures du matin : bruits violents d'origine indéfinissable ("Comme des coups"), lampes électriques qui s'éclairent et s'éteignent seules, télé et fourneaux à gaz s'allumant seuls, chaînes zappant seules, portes s'ouvrant et claquant, linge projetté des armoires, armoire se soulevant au-dessus du sol, figures en forme de Diable apparaissant sur le mur, odeurs bizarres, radiateur bouillant au mois de mai, boules de feu contre le mur, portes bloquées mystérieusement, lampes grillées à répétition, voix parlant une langue inconnue, photo d'un neveu décédé dont le cadre ne cesse de tomber... Elle dit aussi avoir prévenu le quotidien Midi Libre qui aurait dépéché "deux spécialistes". Ils ont passé une nuit dans l'appartement, ont vu des choses, dit qu'ils attendaient que l'Office HLM reloge Madame X pour "sortir l'affaire" et qu'il ne fallait pas en parler à d'autres médias car ils voulaient garder l'exclusivité. Madame X parle aussi d'une espèce de malédiction datant de 17 ans en arrière, du fait que l'Office HLM lui a proposé un séjour loin de Montpellier afin d'étouffer l'affaire, qu'il y a d'autres appartements hantés dans son quartier... Depuis son départ de l'appartement "maudit", il n'y a plus de problème. Les nouveaux locataires sont musulmans.

Madame X vit seule avec ses 5 enfants, agés de 12-8-7-6 et 2 ans. Elle est sans travail, mais assure son devoir maternel avec fierté (elle explique que malgré ses problèmes financiers, elle a conservé la garde de ses petits). Elle est chrétienne. Elle regardait l'émission Mystères lorsqu'elle passait (et serait prête à aller y raconter son histoire si elle existait encore), et ses fils de 8 et 12 ans ne ratent aucun épisode des X files depuis septembre 1995. A un autre moment, elle dit "c'était comme dans L'exorciste", un film qui l'a impressionné.



L'enquète en résumé

Si quasimment tous les phénomènes se sont produits dans l'ancien appartement, un épisode du même type est arrivé dans le nouveau. Sur celui-là, nous avons pu vérifier sur pièce. Le 6 janvier 1997, au lendemain de l'émission Capital (M6) consacrée au paranormal, Madame X nous appelle : “ça recommence, hier soir, il y a eu un grand coup de vent, mais on n'a rien senti. Par contre, les plantes ont bougé. Et une tête est apparue sur un poster, c'est mon fils de 8 ans qui l'a découverte. Cette fois, j'ai gardé le poster pour que vous le voyiez.” Rendez-vous est pris pour le samedi suivant. A notre arrivée, Madame X sort l'affiche en question. Il s'agit d'une photo noir et blanc de Bob Marley. Sa guitare appuyée contre sa veste déforme le tissus de cette dernière, les plis forment un visage assez correct. Nous la rassurons en lui donant, ainsi qu'à l'enfant, une explication rationnelle. De même, nous lui racontons que sur la planète Mars, on a trouvé une forme ressemblant à un visage, résultat des hasards de l'érosion... De plus, les enfants ont une grande imagination, et sont donc plus à même de remarquer des détails qui passent inapperçus pour un adulte. Ce poster est en notre possession, la trame apparait clairement et de manière identique sur la partie "tête" comme sur le reste de la photo. Elle est donc bien d'origine. Néanmoins, nous avons engagé Madame X à rechercher un poster identique afin de voir si il comprend aussi cette "tête". Un nouvel exemplaire de ce poster a été trouvé par nos soins le 7 novembre 1997, chez un vendeur ambulant : comme les autres copies présentées, il comporte la fameuse "tête". Pour ce qui est du "coup de vent", Madame X dit que les feuilles ont seulement bougé...

Pour la première série d'événements, notre intervention s'étant faite a-posteriori, impossible pour nous de vérifier sur place quoi que ce soit. Restent les témoignages et leurs auteurs.

Après lecture de la lettre, nous avons pensé que la demande de Madame X auprès de l'organisme de logement pouvait correspondre à une stratégie pour obtenir satisfaction rapidemment. Très vite, cette piste s'est révélée être une impasse. L'appartement "hanté" venait d'être investi par la famille (seulement un mois avant les premiers problèmes) et représentait une amélioration très nette par rapport au logement précédent.

Nous avons pu recueillir le témoignage d'une jeune voisine, qui confirme les dires de Madame X, mais dit n'avoir assisté qu'à un phénomène bizarre (portes d'une armoire s'ouvrant et se refermant seules alors que les fenêtres sont ouvertes...), mais, en fin d'entretien, elle reconnait la limite de son témoignage. Elle précise que le fils de 8 ans était le plus terrorisé, tandis que celui de 12 ans semblait avoir peur, mais sans plus. Cela nous rappelle que Madame X a précisé que la plupart des phénomènes se seraient passés dans la chambre des deux grands garçons (8 et 12 ans) et dans le couloir y menant.

Un journaliste de Midi Libre, Jean-Henri Madeleine, a bien passé une nuit dans l'appartement (jusqu'à 4H du matin), mais il n'est pas spécialiste, et n'a assisté à rien. Il a par contre déconseillé à Madame X de contacter l'émission Tout est possible de J. L. Morandini... Il voyait trop bien comment on risquait de traiter ce sujet. Il ne fera pas d'article, le seul angle possible étant l'ironie, ce qui blesserait Madame X. L'attitude de ce journaliste est une agréable surprise, tant les médias sont souvent prêts à exploiter tout ce qui touche au paranormal !



Notre conclusion

Alors, pourquoi sommes-nous sceptiques quand à la réalité des faits rapportés ?

La quantité des manifestations, ainsi que leur diversité et l'heure où ils se produisaient (autour de minuit) : on retrouve là nombre d'éléments fantastiques, voire légendaires. De plus, la liste est tellement complète qu'elle ressemble à un inventaire quasi-exhaustif des phénomènes de hantise, à tel point qu'une telle concentration ne s'est peut-être jamais vue dans les témoignages précedents de "poltergeist".

Autre élément de doute, la personnalité de Madame X. D'abord sa difficulté à maintenir une même version des faits. Nombre de descriptions de scenes, dans leur ampleur, chronologie et déroulement, se sont modifiées à chaque contact téléphonique (l'exemple le plus marquant est celui de la description apocalyptique faîte autour de "l'apparition" de la "tête" sur le poster, et la réalité du phénomène...). De même, les noms des personnes extérieures ou des témoins présents changent régulièrement. On note aussi une forte tendance à en rajouter (rappel pour donner des détails supplémentaires et non-divulgués jusqu'alors; augmentation quantitative des cas de poltergeist dans son histoire, puis dans son entourage ("j'ai une amie qui a eu une histoire pareille il y a quelques années..."), puis son quartier (il se passerait des choses du même type dans de nombreux appartements, mais on éttoufe l'affaire...)...Exagérations diverses (par exemple celle du "cadre qui n'arrétait pas de tomber". Quand nous lui demandons une estimation du nombre de chutes, Madame X répond 2...), et à médiatiser l'affaire. A ce sujet, le fait que Midi Libre n'ait pas sorti d'article a fortement déçu Madame X. D'autre part, Madame X interprête tous les éléments de l'affaire dans le sens du mystère. Quel qu'il soit, il devient une preuve de plus qu'il s'est passé quelque chose d'anormal. L'exemple le plus flagrant est sans doute celui des locataires précédents : l'office HLM, suite à une demande de Madame X, a expliqué qu'ils avaient quittés l'appartement de façon rapide car le mari était muté loin de Montpellier. Mais Madame X a appris que ses prédecesseurs habitent encore à Montpellier ! Nous lui avons précisé que l'argument de la mutation constitue un moyen de bénéficier d'un préavis raccourci afin de quitter un appartement (un mois au lieu de trois...).

Enfin, la précarité des conditions de vie, ainsi que les tensions affectives des enfants ne sont pas à sous-estimer dans cette histoire.

De plus, il existe un attrait pour le paranormal dans la famille. Certes, cela ne semble pas être un sujet d'intéret majeur, mais on voit à travers le suivi des émissions Mystères pour la mère, et X-files pour les enfants (qui sont très impressionables à cet âge), un interet particulier pour ces questions. Ajoutons que Madame X avait dans son entourage un ami "médium" qui semble avoir joué un rôle non-négligeable dans la structuration de l'histoire (il a parlé de malédiction, de mauvaises énergies venant du passé...). Madame X s'est fâchée avec cette personne le jour où elle a fait des expériences ésotériques sur son fils de 8 ans.

Il existe aussi des raisons de supposer que le fils de 12 ans puisse avoir joué un rôle particulier. Si nous acceptons comme vrai les récits suivant, le linge projetté du dessus des armoires, les radiateurs brûlants (alors que l'allumage de la chaudière est placé en hauteur), la télé allumée "toute seule" en pleine nuit (Madame X. signale qu'avant ces histoires, son fils, profitant du sommeil de toute la famille, revenait voir la télé en cachette), le fait que la plupart des événements se passaient dans le couloir menant à la chambre des deux enfants les plus agés... alors, il faut une certaine taille et une certaine force, que seuls l'enfant de 12 ans et sa mère, possèdent. Impossible cependant de conclure à quoi que ce soit.

Notons que la plupart des phénomènes ne défient pas les lois de la physique. L'extraordinaire proviendrait alors de la façon dont ils ont été engendrés. Il n'est pourtant pas interdit d'avancer des hypothèses rationnelles pour un certain nombre des événements : courants d'air (portes et fenêtre ouvrant et fermant seules), télécommande coincée sous un coussin (changement de chaîne), vibrations générées par les grands travaux du stade à proximité, bruits du voisinage... Quant à la télé qui "s'allume toute seule", il convient de rappeller le récit qu'en fait Madame X : un soir où elle dormait, vers 23h, elle se réveille et entend la télé qui est en marche. De sa chambre, elle demande à son fils d'aller se recoucher, et revient dans un demi-sommeil. "Quelques minutes" après, elle s'apperçoit que l'appareil est toujours en marche. Elle se lève et part vers le salon avec l'idée de gronder l'ainé de ses enfants, habitués de ce genre d'excursion nocturne. Mais devant l'écran, personne ! Elle va dans la chambre des deux grands, et les trouvent "endormis". Elle éteind la télé et repart se coucher, certaine qu'elle s'est bien allumée "toute seule"... A l'écoute de ce récit, il est clair que d'autres hypothèses peuvent être posées...

Enfin, il est difficile de ne pas évoquer certaines pathologies dont les symptômes recoupent nombre d'éléments rencontrés dans cette affaire (hallucinations visuelles, olfactives, auditives; délires divers... Voir article de Philippe Renault "Fantômes et maisons hantées" dans Les cahiers zététiques n°5, et article de Renaud Marhic "Contactés : la vie des uns, l'avis des autres" dans Phénomèna n°33). Mais nous n'avons aucune compétence pour établir un quelconque diagnostic. Cependant, cette piste ne peut en aucun cas être écartée.



Remarques sur l'utilité de notre intervention

Hélas, et évidemment, pas de poltergeist en vue. Il est vrai que nous risquons de nous trouver plus souvent dans cette situation que devant une armoire qui se soulève toute seule... Néanmoins, notre intervention est utile à plusieurs niveaux :

  • Premièrement, voir si il se produit vraiment des phénomènes étranges.
  • Deuxièmement, écouter la personne, donner à son histoire la possibilité d'être entendue. Dans cette histoire, le soulagement de Madame X suite à notre rencontre était flagrant. Elle l'a dailleurs exprimé. Et le fait de rationnaliser certains événements ("tête" du poster, faux-départ de la ville de ses prédécesseurs...) l'a à chaque fois rassuré. Il est à noter qu'à aucun moment elle n'est entrée dans une attitude défensive par rapport à ce que nous lui disions. Au contraire, il semble qu'elle prenait ces éléments pour s'appuyer dessus et revoir son histoire avec un peu plus de recul. Durant toute cette affaire, nous avons fait le choix de ne pas "en rajouter". Nos interventions ont été volontairement limitées, afin de ne pas nourrir la douleur de Madame X. Résultat positif. D'autre part, lorsque nous avons évoqué cette affaire avec un des journalistes de l'équipe de Christophe Dechavanne (pour feu l'émission Téléquanon sur France 2, en mai 1997), nous avons refusé d'indiquer l'adresse de cette affaire, afin d'éviter une mise en scène qui aurait été préjudiciable pour Madame X, même si celle-ci aurait sans doute fort apprécié l'idée que la télé parle de "son" affaire...
  • Troisièmement, empêcher ou contrer toute tentative d'exploitation de l'"affaire" par des personnes intéressées (journaliste en quête de sujet vendeur, secte, médium-voyant, faux professeur de la région de Toulouse...).
  • Enfin, apprendre à enquêter le plus correctement possible dans ce genre de situation. Cela nous amène à envisager quel serait notre type d'intervention devant un nouveau cas de ce type. Il est certain que si nous devions intervenir en "temps réel" et non à posteriori, l'approche devrait se faire dans des conditions plus strictes et selon un ordre adapté au cas (la liste qui suit ne veut évidemment pas dire qu'il faudrait impérativement tout faire, il ne s'agit pas d'envoyer toute la caserne là où un simple véhicule de premier-secour suffirait...:-) : évaluations psychologiques par une personne qualifiée, receuil très large des témoignages, étude de l'insertion des faits dans l'histoire de la famille et de ses acteurs, recoupements des états de présence et de mouvements des personnages présents sur les lieux à chaque fois qu'un fait se produit, "surveillance" des lieux, mise en place de moyens techniques d'observations et de mesures, recours à des experts pouvant apporter des éléments éclairant selon le cas (géologues, hydro-géologues, architectes, ingénieurs du bâtiment, etc)... Autant d'éléments qui n'avaient pas lieux d'être dans cette affaire, car ils auraient plus contribué à destabiliser tout le monde, et n'auraient pas permis d'en savoir plus sur ce qui s'est passé dans cet appartement, entre février et août 1996.





les 30 histoires les plus mystérieuses

12/12/2007 15:36




Les 30 histoires les + mystérieuses 1/7


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Amityville : La maison du diable

12/12/2007 14:33

Amityville : La maison du diable


Oui je sais que c'est un sujet dont tout le monde parle dans leur blog, mais il fallait absolument que je le mette dans le miens je suis fascinée par cette maison ;)

N'hésitez pas à réagir, merci


Suite au succès des nombreux livres et films au sujet de cet endroit, il est justifié de vouloir connaître les éléments entourant cette histoire. Ici vous trouverez tout ce que j'ai pu trouver sur Amityville la maison du diable. Je vais parler des événements entourant le massacre de la famille DeFeo et des incidents survenus, au dire des Lutz, après leur déménagement en ces lieux.


"La maison du diable" comme on l'appellera plus tard, est construite en 1928. De style colonial à trois étages, elle située 112 Ocean Avenue, dans les quartiers aisés d'Amityville (Long Island), non loin de New York.



La famille DeFeo

Avant la nuit tragique où c'est terminé leurs vies, les DeFeos étaient des gens normaux qui aimaient la vie. Les membres de la famille DeFeo étaient Ronald Sr., Louise, Ronald Jr., Poignez, Allison, Mark et John Matthew. Ronald DeFeo Jr., le seul survivant, a été accusé de six condamnations à perpétuité dans la Prison de Greenhaven. Ils habitaient au 112 Océan Ave. (Actuellement, le nom de la rue et l'adresse ont été changé). Les DeFeos vivaient dans un appartement dans Brooklyn, proche d'où M. DeFeo travaillait. Ils étaient enchantés de leur nouvelle vie depuis qu'ils avaient déménagé à Amityville, surtout pour la maison, car ils avaient maintenant 2 1/2 étages de plus qu'un sous-sol fini. Comme un emblème de leur nouvelle vie, un signe a été ajouté au jardin devant la maison où il est inscris, "HAUTS ESPOIRS" (traduction mot à mot).

  • Amityville - La maison du diableRonald DeFeo Sr., fils de Rocco DeFeo, est directeur général de La Brigante-Karl Buick Concession sur l'île Coney, Brooklyn. Il aime beaucoup ses enfants et les a élevé avec conseils et amour. D'après Ronald Jr., M. DeFeo frappait encore Ronald Jr. même s'il était un adulte. Un incident est survenu le jour avant les meurtres : Ronald Sr. et Ronald Jr. ont été vu dans l'embouchure du sous-sol. Ronald Jr. est parti avec une lèvre sanglante. D'après Ronald DeFeo Jr. et une autre famille, Ronald DeFeo Sr. a eut des rapports avec certains amis et parents aux dossiers criminels. En général, Ronald DeFeo Sr. était un bon homme qui aimait sa famille et sa vie. Le jour de son meurtre, M. DeFeo devait aller au travail et porter son fils, Mark, qui avait une blessure de football chez le docteur.
  • Amityville - La maison du diableLouise DeFeo est la fille de Michael Brigante. Il n'y a pas beaucoup d'informations au sujet de Mme Defeo dans les livres. Ronald DeFeo Jr. a accusé sa mère d'être infidèle à M. DeFeo, mais cette affirmation n'aurait pas de fondement réellement connu.
  • Amityville - La maison du diableD'après ses amis, Allison DeFeo était une fille tranquille. Chaque fois que Ronald DeFeo Jr. élevait la voix dans la maison, elle fermait sa porte de chambre pour bloquer le son des discussions que Ronald Sr. et Ronald Jr. avaient. Elle passait son été dans la piscine avec ses amis. Elle était âgée de 13 ans lors de son assassinat.
  • Amityville - La maison du diableJohn DeFeo avait sept ans lors de son décès. Il a été décrit comme un petit garçon gentil par les amis d'Allison. Le jour avant les meurtres, John DeFeo et son ami se sont assis sur le pas de son sous-sol et ont regardé secrètement Ronald Sr. et Ronald Jr. se disputer. Ronald Jr. est parti avec une lèvre sanglante.
  • Amityville - La maison du diableIl n'y a pas beaucoup d'informations au sujet de Mark DeFeo, à part que le jour de son meurtre, M. DeFeo était supposé emmener Mark chez le docteur pour une blessure au football. Pendant sa saison de football, Mark DeFeo avait eu une blessure sérieuse et lui a exigée l'usage temporaire de béquilles et une chaise roulante. Il mourut à l'âge de 12 ans.
  • Amityville - La maison du diableDawn DeFeo a 18 ans lors de son meurtre. D'après Ronald DeFeo Jr., il y avait plusieurs discussions au sujet de la musique qu'elle écoutait. Il paraît que son frère n'aimait pas les musiciens noirs populaires à ce moment-là. D'après Ronald DeFeo Jr., sa soeur l'a aidé à rester sur probation en lui donnant un échantillon de son urine, ce qui a permis à Ronald DeFeo Jr. de réussir ses tests anti-drogues. Dans ce temps-là, Ronald Jr. était un utilisateur occasionnel d'héroïne.
  • Amityville - La maison du diableShaggy était le chien de berger de la famille. Ronald DeFeo Jr. le détestait passionnément et avait comploté plusieurs fois pour le tuer. La seule raison pourquoi il ne l'avait toujours pas fait est parce que son père l'avait prévenu que peu importe ce qui arrivait au chien, cela passerait sur son dos. Pendant les meurtres, Shaggy n'a pas arrêté de japper. Quelques jours après les meurtres, Shaggy a été adopté par un ami de la famille.


Le massacre de la famille Defeo

Amityville - La maison du diableAmityville - La maison du diable

Mercredi 13 Novembre 1974 vers 3 h du matin, Ronald DeFeo Junior finit d'écouter un film appelé Castle Keep. Il prend son fusil 35 mm et assassine son père, sa mère, ses deux frères et deux soeurs pendant qu'ils dorment dans leurs lits. Certains sont tués dans leur sommeil, d'autres auront le temps de se réveiller avant leur assassinat :

  • Ronald Senior reçoit 2 balles dans le dos. Entrées par le cou, elles traversent ses reins et sa colonne vertébrale. Le coroner indique que la victime a essayé de se déplacer vers le haut avant de mourir. Il a été vivant de quelques secondes à quelques minutes avant de succomber à ses blessures.
  • Louise reçoit elle aussi 2 balles : une entre et sort par son poignet gauche. La 2ème détruit son poumon, son diaphragme, sa cage thoracique et son foie. Elle se dirige vers la porte et meurt 10 minutes après la fusillade.
  • Mark et John reçoivent des tirs à bout portant (moins de 2 pouces). Les balles pénètrent le coeur, les poumons, le diaphragme et le foie de chaque victime. La moelle épinière de John est touchée sévèrement.

  • Allison est réveillée et a le temps de voir la muselière du pistolet avant qu'il reçoivent la balle en plein tête. La balle est sortie, a frappé le mur et a rebondi par terre.
  • Dawn à reçu une balle à bout portant également (moins de 3 pouces) dans le bas de son cou. La balle est sortie par l'oreille gauche.


Arrestation et enquête policière

La police croit que les voisins n'ont rien entendu car la maison agissait comme un château fort et aurait assourdi le son. De plus, le chien DeFeo aboyait bruyamment pendant tout le temps des meurtres.

Les DeFeos croyaient très probablement que Ronald DeFeo Jr regardait encore Castle Keep, une émission particulièrement violente et remplie de tirs bruyants. DeFeo Jr. écoutait la télévision très fort, ce qui pourrait expliquer pourquoi les enfants ne se sont pas réveillés. M. et Mme DeFeo ont été les premiers à être assassinés et les enfants n'avaient aucune raison d'être alarmés parce qu'ils dormaient dans leur maison, dans leurs lits. Les autopsies ont révélé que les DeFeos n'ont pas été drogués au dîner et il a été prouvé que Mme DeFeo et Allison se sont réveillées. Ronald DeFeo Jr. déclarera durant son interrogatoire que Dawn s'était réveillée et lui a demandé quel était le problème. Il lui a dit de se recoucher, se qu'elle a fait, et c'est alors qu'il l'a abattue. Il est dur de dire si ce qu'il raconte est vrai car il a créé beaucoup de versions différentes des meurtres pendant l'interrogatoire de la police.

A la demande de l'avocat de la défense, William Weber, une enquête a lieu dans la maison afin d'y trouver une quelconque puissance capable d'avoir influencé le meurtrier. Sans doute renseigné par des spécialistes en parapsychologie, il soupçonne l'existence de champs électromagnétiques dus à des vices de forme ou à des forces telluriques avoisinantes susceptibles de saturer l'environnement en ondes nuisibles à l'équilibre des cellules et à la santé mentale de son client. Cette thèse du champ parapsychologique est avancée par un certain Hans Holzer pour justifier pourquoi aucun des membres de la famille DeFeo n'a été alerté par les coups de feu. Il inhibe les sons et affecte la perception du bruit. Mais de là à entendre des voix d'outre-tombe…

L'affaire est classée par les scientifiques qui refusent d'y voir autre chose qu'une folie meurtrière. Mais la maison étant « tâchée de sang », elle reste inoccupée pendant plusieurs mois malgré son prix attractif : « Quartier résidentiel d'Amityville. Villa style colonial hollandais, 6 chambres à coucher, 1 grand salon, 1 grande salle à manger, une véranda fermée, 3 ½ salles de bains, sous-sol fini, garage 2 voitures, piscine chauffée, et grand hangar à bateaux. Prix demandé : 80.000 dollars ».


Les nouveaux habitants de la maison du diable

Amityville - La maison du diable
Les lutz en 1975-1976

Était elle vraiment hantée ? C'est ce que se demandent encore les gens. Bien que les propriétaires suivants n'aient pas été gênés par des incidents inhabituels, les Lutz, eux, déménageront au bout de 28 jours, chassés par des "événements surnaturels", sous forme d'activité poltergeist et d'apparitions démoniaques. S'agissait-il réellement d'une histoire vraie ? Certains affirment aujourd'hui que toute l'affaire n'était qu'un canular, une escroquerie perpétrée par les Lutz pour gagner de l'argent. Ceux qui croient à l'histoire disent au contraire que la thèse du canular n'a été élaborée que dans le but de décourager les hordes de curieux qui, après la sortie du livre (1977) et du film (1979), sont venus en masse à Amityville pour jeter un coup d'œil sur l'attraction locale : la désormais célèbre "maison du diable".

En dépit de la controverse, c'est une histoire effectivement terrible qui est à l'origine des affirmations selon lesquelles la maison d'Océan Avenue serait hantée. N'ayant pas réussi à convaincre les jurés qu'il avait obéi à l'injonction de voix lui intimant l'ordre de tuer, DeFeo est déclaré responsable de ses actes; inculpé d'homicide sous 6 chefs d'accusation, il est condamné à 25 ans de prison pour chacun d'entre eux. Après cet épisode sanglant, la grande maison d'Océan Avenue est mise en vente à un prix dérisoire. George Lutz, propriétaire d'une compagnie de géomètres qui bat de l'aile, visite la propriété avec sa femme Kathy. Malgré le passé macabre de la grande demeure, ils croient avoir trouvé la maison de leurs rêves et s'en portent acquéreurs.

Amityville - La maison du diable
Les Lutz 20 ans plus tard

Les Lutz emménagent avec leurs 3 enfants le 18 Décembre 1975. Une de leurs premières actions est de demander à un prêtre de venir bénir la maison. Au cours de la bénédiction, le prêtre dit entendre une voix, forte, semblant venir de nulle part, lui disant simplement : Allez-vous en ! Rapportés par les Lutz eux-mêmes dans une interview qu'ils ont accordée à la télévision History Channel dans le cadre de deux reportages consacrés à la légende d'Amityville (3), les phénomènes envahissent peu à peu leur quotidien.

Ils constatent d'énormes variations de température, la présence de l'odeur écœurante d'un vieux parfum, la formation de tâches noires sur les sanitaires et l'apparition de nuées de mouches malgré la saison hivernale.

George Lutz est tiré de son sommeil chaque nuit vers 3h15. Cauchemar ou réminiscence du massacre des DeFeo qui eut lieu à cette heure ?

Enfin, Mélissa, la cadette, évoque à plusieurs reprises de la présence d'une « amie » du nom de Jodie qui se manifeste à elle en lui assurant qu'elle « resterait toujours dans la maison ». Imagination infantile ou expression du démon ?

Le temps fort de ces manifestations reste la découverte dans la cave d'un réduit qui ne figure sur aucun plan. Même le labrador noir Harry refuse d'approcher cette pièce malodorante aux murs peints en rouge…

Un lion de céramique de plus de 1 m de haut se met à bouger tout seul. On trouve des empreintes de sabots fourchus dans la neige tout autour de la maison. Les traces mènent tout droit à la porte du garage qui avait été arrachée de ses gonds, une prouesse qui aurait nécessité, selon Anson, une force au-delà de celle d'un être humain. Les Lutz arrivèrent rapidement à la conclusion que la maison de leurs rêves était en fait un endroit cauchemardesque hanté par des démons maléfiques.

Kathy Lutz est la première à être véritablement terrorisée par les entités qui hantent la maison. Des bras invisibles l'enlacent; des êtres tentent de la posséder. Toute fuite était impossible, écrivait Anson, elle avait l'impression qu'elle allait mourir. Plus tard, des marques rouges très douloureuses apparurent sur sa peau, comme si elle avait été frappée à coup de tisonnier brûlant.

A la même période, George Lutz vit à son tour des événements étranges. Il entend une fanfare défiler dans la maison, avec le bruit des bottes et le son d'instruments à vent. Il ne voit rien mais retrouva les tables, les fauteuils et le canapé poussés contre les murs du salon, comme pour laisser le passage à la cohorte endiablée. Par-dessus le marché, les Lutz affirment avoir eut plusieurs fois la visite d'êtres démoniaques. Ces entités se manifestent sous des formes très variées : immense silhouette encapuchonnée de blanc, démon cornu ou encore cochon diabolique avec deux yeux ardents.



Trop c'est trop

Puis, l'événement le plus extraordinaire, la goutte d'eau qui fit déborder le vase, a lieu une nuit de début Janvier 1976. Cette nuit-là, George n'arrive pas à trouver le sommeil, et après avoir décidé de sortir boire un verre, il se tourna vers sa femme pour la prévenir. A sa grande stupéfaction, elle ne se trouvait plus à ses côtés ; il leva les yeux : elle lévite dans les airs ! Plus horrible encore : lorsqu'il la tira par la manche pour la faire redescendre dans son lit, elle se rida et prend un instant l'apparence d'une vieille femme hideuse.

C'en est trop pour les Lutz. Ils quittent la maison le 14 Janvier 1976. Mais, selon John G. Jones, le Diable, resté lové avec malveillance autour d'elle, la tenant sous sa coupe poursuit la famille dans ses nouvelles demeures. En somme, Amityville, métaphore du démon, est partout.

L'histoire d'Amityville allait être la source d'inspiration de nombreux auteurs de livres d'horreur dans les années 1980s. La plupart se réclament de la pure fiction, mais quelques-uns prétendent raconter la «'vraie» histoire, Toutefois, dans leur grande majorité, les spécialistes du paranormal affirment qu'il n'y a jamais eu d'histoire «vraie». Selon eux. L'affaire des Lutz serait une pure fiction d'un bout à l'autre.



Manipulation

Bien qu'on ne mette pas en doute la sincérité des Lutz, leur première relation des événements était beaucoup moins impressionnante : ils y parlaient de sentiments et de sensations plus que de phénomènes physiques. De plus, on s'aperçut plus tard que l'avocat de Ronald DeFeo, William Weber, avait basé sa défense en appel sur c'est la faute au diable pour faire acquitter son client. Weber reconnut même qu'il avait aidé les Lutz à faire de leur histoire une histoire à sensation, pour prouver que n'importe qui vivant dans la maison d'Amityville pouvait subir l'influence de forces surnaturelles.

Malgré les preuves écrasantes en faveur d'une supercherie, Ed et Lorraine Warren, de la Société pour la recherche psychique de Nouvelle-Angleterre, soutiennent que le récit des Lutz est authentique. Ils ont enquêté dans la maison avec un groupe de chercheurs après que les Lutz l'eurent abandonnée; ils furent remplis d'un sentiment d'horreur absolue en explorant la propriété. Quand Ed Warren descendit à la cave, il dit avoir vu des milliers de points lumineux, ainsi que des formes sombres qui essayèrent de le précipiter à terre. Et quand Lorraine Warren, qui est médium, tenta d'entrer en communication directe avec les êtres hantant la maison, un membre de l'équipe s'évanouit, deux eurent des palpitations et un autre se sentit tellement mal qu'on dut le faire sortir d'urgence de la maison.

Pour les Warren, le « mal » associé à la maison est bien antérieur à la tuerie perpétrée par DeFeo. D'après leurs investigations, le terrain sur lequel est bâtie la maison fut autrefois un site de détention utilisé par les indiens Montauketts, premiers colons de la région, pour parquer leurs malades mentaux, la maladie mentale étant attribuée à l'action du démon. Plus tard, un sorcier de Salem du nom de John Ketcham, chassé du Massachussetts au 17 ème siècle, vint y trouver refuge pour rendre un culte au Diable. Or, un corps a été exhumé au début du 20 ème siècle à l'emplacement de la propriété. Le cadavre de John Ketcham ou celui d'un chef indien ? Quel qu'il soit, la force qui se manifeste à Amityville lui serait attribuée ! Les esprits inhumains se délectent d'une telle souffrance, affirment les Warren; ils infestent les tombes de ceux qui n'ont pas été enterrés en terre consacrée.

On ne saura probablement jamais ce qui s'est passé au 112 Océan Avenue. Les Cromarty, qui ont emménagé juste après les Lutz, affirment qu'aucun phénomène bizarre ne s'est produit. Ils ont même intenté un procès aux Lutz parce qu'ils étaient assaillis de curieux réclamant des visites guidées. Ils sont parvenus à un règlement à l'amiable... Son montant n'a pas été dévoilé.

Voici une photo qui a été prise par un ami de la famille dans la maison des Lutz après le massacre des Defeo il certifie que la maison été vide vous ne trouvez pas que c'est bizarre.

Il est impossible de savoir si la déclaration des Warren au sujet de cette image est vraie, cependant, la ressemblance entre les photos des enfants Defeo est suprenante... et un peu morbide.

Supercherie ?

Peut-être bien, mais véridique ou pas, l'histoire de la maison d'Amityville n'a pas finie d'intéressée les amateurs de paranormal.

Amityville - La maison du diable
Amityville - La maison du diable
Amityville - La maison du diable








La Dame Blanche de Palavas (Herault)

12/12/2007 12:54

La Dame Blanche de Palavas (Herault)


L'histoire...

Le 20 mai 1981, quatre jeunes montpelliérains âgés de 17 à 25 ans décident de faire une virée à la mer. Vers 0h30, après s'être promené sur les quais de Palavas et avoir bu un coup, ils décident de rentrer. Sur le bord de la route, juste avant le pont des Quatre-Canaux, ils aperçoivent une auto-stoppeuse d'une cinquantaine d'années, portant un imperméable ainsi qu'un foulard blancs. Ils lui proposent de l'amener jusqu'à Montpellier. Elle ne répond pas mais opine de la tête, monte à l'arrière, et s'assied entre les deux passagères. La voiture repart. La mystérieuse auto-stoppeuse ne dit toujours pas un mot. Un kilomètre après, elle s'exclame "Attention au virage, attention au virage !". Le conducteur, surpris, lève le pied, et passe le virage sans encombre. C'est alors au tour des passagères de crier : le mystérieux personnage a disparu ! La voiture roule toujours à 90 km/h, les portes fermées... D'abord abasourdis, les quatre amis décident d'aller tout raconter à la police. Qui, après avoir cru à une plaisanterie, se rend sur place, sans rien trouver ! Plusieurs convocations plus tard, la police, comme toutes les personnes qui les interrogent, concluent à la sincérité des jeunes : leurs témoignages ne se contredisent jamais, ils ne s'intéressent pas au spiritisme ni à aucun sujet de ce genre... Enfin, ils évitent tant que possible de parler de cette affaire.



Que conclure ?

Canular, hallucination collective ou...fantôme ? Une chose est sûre : les histoires d'auto-stoppeurs qui disparaissent abondent dans beaucoup de pays européens, ainsi qu'aux États-Unis. Jean-Bruno Renard, sociologue montpelliérain, note que, dans ce genre d'affaire, "les traits légendaires ou susceptibles d'être "tirés" vers le légendaire se perçoivent clairement. L'apparition se manifeste vers minuit, heure propice aux fantômes. Les lieux d'apparition sont situés près de croisements de routes et de ponts, endroits traditionnellement choisis par les créatures surnaturelles pour se manifester (ces lieux symbolisent un "passage" entre l'Ici-bas et l'Au-delà); enfin, la "femme en blanc" correspond à une figure classique d'être fantastique du folklore européen". Ajoutons que ce soir là, c'est une quasi-pleine Lune, période entourée de nombreuses croyances. Jean-Noël Kapferer, président de la Fondation pour l'étude et l'information sur les rumeurs, signale que les récits de ce genre ont été repérés et classés dès 1942.

Si l'affaire de Palavas a défrayé la chronique, c'est en raison de l'homogénéité des témoignages des jeunes gens. Dans les autres affaires, on retrouve rarement ceux qui sont censés avoir vécu l'histoire. Cette unanimité ne peut pourtant pas suffire à éliminer la piste du canular : en 1917, deux anglaises âgées de 10 et 16 ans, affirment, photos à l'appui, avoir rencontré des fées au fond de leur jardin ! Les témoignages concordent parfaitement. La version donnée tiendra 66 années. En effet, c'est en 1983 que les deux soeurs avouent avoir monté une mystification... Quand à l'hallucination collective, elle reste très possible. Peut-être les prochaines années nous réservent-elles un rebondissement ? En attendant, impossible de conclure de manière définitive sur ce cas. Le mystère reste entier...






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