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BLEACH
26/12/2007 19:55
Le commencement
Ichigo Kurosaki est un lycéen de 15 ans, qui aurait pu être comme les autres, s'il ne voyait pas les âmes errantes bloquées sur terre. Sa vie va être bouleversée par la rencontre d'un shinigami (死神, littéralement « dieu de la mort »), Rukia Kuchiki, et la venue d'un monstre appelé hollow, apparu en voulant le dévorer. Ichigo n'a alors plus que deux choix : devenir un Shinigami afin de sauver sa famille ou alors mourir avec celle-ci. Seulement, pour devenir Shinigami, Ichigo doit emprunter une partie du pouvoir de Rukia, ce qui tourne un peu mal car ce dernier lui en aspire la totalité. Après avoir vaincu facilement le Hollow, Ichigo n'a alors plus d'autre choix que de remplacer Rukia dans son travail jusqu'à que celle-ci récupère la totalité de ses pouvoirs.
L'univers Bleach
L'univers de Bleach se divise en trois parties majeures : la banlieue de Karakura qui semble se situer aux alentours de Tōkyō, dans notre monde, la Soul Society (de l'anglais : société des âmes), c'est-à-dire l'au-delà, et enfin le Hueco MondoHollows. (de l'espagnol : le monde creux), là où vivent les Hollows.
Les personnages principaux
Ichigo Kurosaki
Ichigo Kurosaki (accent tonique sur le premier I), 黒崎 一護, est un jeune lycéen qui a 15 ans au début de la série. Il a toujours été différent des autres, physiquement puisque contrairement à sa famille qui a des cheveux dans les tons marron, les siens sont naturellement roux, mais aussi parce que depuis qu'il est petit, Ichigo voit les fantômes. Ce trait n'est pas unique dans sa famille : ses deux sœurs cadettes, Yuzu et Karin, les voient plus ou moins bien également. Son Zanpakuto se nomme Zangetsu (斬月 lit. lune tranchante)
L'histoire de Bleach s'amorce avec la rencontre entre Rukia Kuchiki et Ichigo Kurosaki.
Note: le prénom Ichigo peut signifier fraise (苺, ou イチゴ en romaji, strawberry en anglais, d'où les jeux de mots dans les titres de chapitres/volumes) en japonais selon les caractères que l'on emploie pour l'écrire, mais Ichi en japonais veut dire « un » et également « garçon » et go veut dire protéger ; ses parents lui ont donné ce nom pour qu'il protège ses proches (enfin, d'après lui).

Rukia Kuchiki
Rukia est la shinigami qui donne ses pouvoirs à Ichigo dans le premier épisode. Par la suite, elle lui apprendra beaucoup de choses sur les shinigami et les hollows et deviendra très complice avec lui.

Orihime Inoue
Prononciation : Olihimé Ino`oué. Orihime est une jeune lycéenne orpheline. Son grand frère l'a amenée avec lui quand il s'est enfui de chez lui. Leur mère était une prostituée et leur père était souvent absent. Ils avaient 18 et 3 ans. C'est donc lui qui l'a élevée. Cependant, il est mort trois ans avant le début de la série.
Elle vit désormais seule. Orihime est une fille qui s'oblige à avoir toujours le sourire et à être joyeuse, pour ne pas inquiéter les autres. Elle est amoureuse d'Ichigo mais sa meilleure amie, Tatsuki Arisawa, dit qu'elle mérite mieux car elle est une "beauté à gros seins". Ses pouvoirs se réveillent peu de temps après avoir rencontré Ichigo et apparaissent lorsqu'elle se bat avec un hollow qui avait pris possesion du corps de Tatsuki.

Uryü Ishida
Ishida appartient à la race des Quincy. Les Quincy sont des humains chasseurs de hollows capables de détecter leur présence. Depuis des centaines d'années, une profonde rivalité existe entre shinigami et Quincy. Leur différence est la manière qu'ils ont de mettre un terme à l'existence des hollows. Tandis que les shinigami purifient les hollows avec leur zanpakuto (rituel de l’enterrement de l’âme) et les envoient au Soul Society, les Quincy les éliminent complètement. Cette façon d'opérer causant un déséquilibre entre le monde des vivants et le monde spirituel, la race des Quincy a fini par être détruite par les shinigami il y a 200 ans.
Un des derniers de sa race, Ishida hait plus que n'importe qui le monde des shinigami qu'il considère comme responsables de la mort de son maître. C'est cette haine envers les shinigami qui le poussera à vouloir affronter Ichigo afin de le battre, démontrant ainsi que l'existence des shinigami n'est pas nécessaire dans ce monde.
Cependant, il coopéreront à plusieurs reprises, la première fois étant à cause du lâcher de Hollow de Uryuu qui a causé une réaction en chaîne désastreuse.
Ishida est très intelligent et possède un puissant pouvoir spirituel qui lui a permis de détecter les pouvoirs d'Ichigo dès leur première rencontre. Son arme est un arc et des flèches créées avec son pouvoir.

Yasutora Sado
Yasutora Sado, ou Chad, comme tout le monde l'appelle, est un lycéen peu bavard. Tout comme Orihime, il va développer un pouvoir aux côtés d'Ichigo. Il est né au Japon mais a vécu au Mexique avec son abuelo (son grand-père). Il a promis de ne jamais se battre pour lui-même ; c'est avec une promesse où Ichigo et lui acceptèrent de se protéger mutuellement qu'il devint vraiment ami avec lui. Il possède un pouvoir, formant comme une armure rouge et noire sur son bras droit, lui conférant une force incroyable concentrée dans ce bras.

Kon
Kon est la mascotte du manga. Il s'agit d'une âme artificielle, ou "mod soul", fabriquée au Soul Society. Elles étaient programmées au combat pour aider les shinigami, mais des défaillances les poussèrent à en arrêter la fabrication et à détruire les spécimens existants. Kon parvint à en réchapper, caché parmi de simples âmes uniquement destinées à occuper les corps inertes des shinigami.
Kon est donc avant tout un personnage torturé par son statut "d'erreur" que tous ont voulu éradiquer, avant de devenir un élément comique de Bleach. Son nom vient de kaizuku konpato qui veut dire âme modifiée : c'est Ichigo qui lui a donné ce diminutif, d'ailleurs Kon lui a dit à ce moment de l'appeler Kai pour kaizuku mais Ichigo trouvait ça trop cool pour lui. Il est aussi appelé Bostaf par Yuzu (une des sœurs d'Ichigo). Dans un OAV de l'anime ce n'est autre que Tite Kubo, le Mangaka qui prête sa voix à la mascotte de la série.
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CHAT NOIR ET SORCIERES
17/12/2007 12:46
Au coeur de toutes les passions, inspirateur des écrivains, des poètes et des illustrateurs, incarnation du diable ou ami des sorcières, victime des croyances populaires, tour à tour maléfique et porte-bonheur, le chat noir connaît bien des mésaventures! Bien que réhabilité, le chat noir divise encore son public : certains l'adorent, d'autres en ont peur? une chose est sûre, il ne laisse jamais indifférent!
Bien avant l'époque du Moyen Âge, le chat est associé à la sorcellerie. Avant la création du monde, il existait, selon une légende ancienne, une déesse de l'obscurité nommée Diane. Celle-ci aima Lucifer qui possédait un chat. Diane et Lucifer eut une fille, Aradia. Lucifer envoya sa fille et son chat sur la terre pour enseigner aux hommes la magie noire. Ainsi s'explique la relation entre le chat et la sorcellerie.
C'est toutefois aux alentours du XIIIe siècle que le chat est "officiellement" associé à la sorcellerie. Rappelons-nous que l'Église, afin de contrer au paganisme, amorce une campagne contre la sorcellerie. L'Inquisition dépeint donc le la sorcière comme un être solitaire et asocial. Plusieurs vieilles femmes seules, ayant un chat pour animal de compagnie, sont des boucs émissaires tout choisis! Des milliers de femmes innocentes sont ainsi torturées, brûlées ou noyées? avec leur chat, noir de préférence.
En 1233, toute personne accueillant un chat noir sous leur toit risquait donc le bûcher? à moins que le chat "noir" ait au jabot une petite touffe de poils blancs appelée "marque de l'ange" ou "doigt de Dieu", alors chat et propriétaire étaient éventuellement épargnés.
En fait, la peur du noir remonte à des millénaires. Elle est née en Égypte pharaonique, où cette couleur était associée à l'image du deuil par référence aux envahisseurs éthiopiens qui avaient la peau foncée. La couleur noire était également associée à Seth, la divinité du mal, et le chat noir faisait déjà l'objet d'une grande aversion.
Mais contrairement à la croyance que le chat noir était le familier des sorcières, il semblerait que les "vraies" sorcières lui préféraient le chat "Tabby", Qu'importe, le chat noir était tantôt la réincarnation du diable ou de la sorcière car, une autre croyance voulait que celle-ci soit capable de se transformer en chat. Ce pouvoir était toutefois limité à neuf transformations, d'où l'expression qu'un chat possède neuf vies.
Dans l'esprit populaire, les dents du chat noir étaient venimeuses, sa chair empoisonnée, ses poils mortels, si vous en avaliez quelques uns. Et que dire de ses yeux "chargés d'étincelles" que le plus malin des hommes ne parvient pas à sonder. Il faut dire que l'activité nocturne du chat renforce les suspicions? Outre les supplices affreux infligés à nos pauvres petites bêtes, on leur a causé bien d'autres misères. Entre autres, on a longtemps ferré les chats pour éviter qu'ils surprennent dans la nuit. N'est-ce pas que rencontrer un chat noir à minuit, c'est Satan en personne qui vient vous acheter votre âme! Et lors de funérailles, la rencontre avec un chat noir était encore plus néfaste puisqu'elle présageait la mort imminente d'une personne du cortège. Pour contrer la malédiction, le cortège changeait d'itiniéraire pour se rendre au cimetière!
Même encore aujourd'hui, le fait de croiser un chat noir est une superstition aussi indéracinable que de passer sous une échelle ou de renverser du sel à table. Le chat noir, mystérieux et doté de pouvoirs étranges, doit également son malheur à ses vertus de guérisseur. Autrefois, on vantait les mérites de la peau de chat noir contre les rhumatismes. Et pour se remettre d'une mauvaise chute, un seul remède: trancher la queue d'un chat noir et en sucer le sang!
Toutefois, il faut reconnaître que le chat noir peut aussi porter bonheur ou être un pourvoyeur de richesses. En Bretagne, si votre chat noir a quelques poils blancs, il suffit d'en arracher un (sans se faire griffer!) pour connaître la fortune! Dans le Bourbonnais, les soirs de pleine lune, un chatte noire peut vous offrir une bourse pleine d'or.
Malgré les différents rôles que le chat a joué dans les traditions populaires, son aspect maléfique est retenu. Encore aujourd'hui, n'est-il pas associé à l'Halloween et aux sorcières des livres de contes. Il faut avouer cependant que les chats noirs d'aujourd'hui sont tout à fait bénins.
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La quatrième soirée de l'étrange
13/12/2007 12:48
La soirée de l’ étrange : émission passée sur tf1 le 4 mars 2007 et présentée par Christophe Dechavanne et Patrice Carmouze . Une production Coyote.
Invités : Armelle , Jean-Pierre Michael , Francis Lalanne , Sandrine Quétier , Bernard Montiel et Jonathan Lambert.
Concept : les animateurs nous montrent des images bizarres ou des expériences étranges : maisons hantées, hypnose, croyances …
Sommaire :
- Sommaire global de l’émission
- Dans le neuvième arrondissement de Paris , une maison semble hantée par une malédiction et des fantômes …
- L’ anecdote de Francis Lalanne : un copain à lui s’est fait attaquer par certains objets de sa maison …
- Le témoignage de Josette François ( sœur de Cloclo ) qui raconte ce qui est arrivé à son frère : Claude aurait rencontré la dame blanche …
- L’anecdote de Sandrine Quétier : un verre qui bouge tout seul …
- Jan Bardi : l’ homme qui lit dans les pensées …
- Les androglyphes : des cercles ou figures géométriques dont personne ne connaît l’origine exacte …
- Une photo représentant le Christ ? -> Une apparition mystérieuse dans un petit village
- Le témoignage d’ Yves Lecoq : quelques histoires , dont un rêve prémonitoire
- La témoignage de Sandrine Quétier : le flash
- Prédictions : le best-of des escrocs
- L’ anecdote de Jean-Pierre Michael
- Au Portugal, près de Braga, une route descend mais on est attiré bizarrement vers le haut …
- Daniel Huguet , l’ hypnotiseur incroyable mais vrai : il fait dormir les personnes sans complicité ni trucages …
- L’ anecdote de Delphine Chanéac : elle parle avec son père décédé …
- Les fameux OVNI ( Objet volant non identifié ) : les mêmes personnes ont vu la même chose à des endroits différents …
- Don Gabriele : l’ exorciste officiel de l’ Eglise catholique … Un prêtre incroyable nommé à vie par le pape en personne !!!
- L’ anecdote de Bernard Montiel : il aurait vu le spectre du fils décédé de sa propriétaire …
- Francis Lalanne explose un verre avec le son de sa voix ( truquage ^^ )
- Jaime Vendera fait la même chose mais sans truquage cette fois-ci …
- Le triangle des Bermudes ( Situé aux Caraïbes dans le Pacifique , pour les nuls en géo ^^ ) français ( triangle de la Burle , Cévennes , Ardèche ) : des avions , bâteaux etc disparaissent sans aucune explication et cela provoque des catastrophes humaines et matérielles …
- USA : les incroyables coïncidences et prévisions liés au 11 septembre 2001 … Prédictions, images suspectes etc
- Le témoignage d’ Anémone : une voix intérieure lui parle de temps en temps et lui fait gagner de l’ argent …
- Le retour de Daniel Huguet , l’ hypnotiseur maison , pour de nouveaux exploits …
- La combustion humaine spontanée ( ou CHS ) : les individus s’ enflamment sans qu’ aucune source de chaleur ne brûle les corps … Ils prennent donc feu tout seuls !! La science n’ arrive pas à expliquer ce phénomène… Attention déconseillé aux moins de douze ans …
- Et la conclusion de l’ émission …
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La forêt de Brocéliande
13/12/2007 12:23
Bonjour à tous,
Etant bretonne, je me suis intriguée de cet endroit légendaire : La forêt de Brocéliande, existe t'elle vraiment ?
La forêt de Brocéliande… n'existe pas ! Non indiquée sur les cartes, elle fait partie de la mémoire celte, et sa visite fait largement appel à l'imaginaire. En fait, Brocéliande désigne la demeure de l'Enchanteur Merlin. Elle est aussi connue sous le nom de forêt de Paimpont, qui désigne le village où est implantée ladite forêt et qui se situe à environ vingt kilomètres à l'ouest de Rennes. La forêt fait revivre les légendes celtiques, et en particulier celle du roi Arthur et des Chevaliers de la Table Ronde, en vogue depuis le début du XIIe siècle, grâce aux œuvres de Chrétien de Troyes. Elle abrite aussi d'autres légendes de Bretagne.
Au départ, la légende arthurienne est, il faut le rappeler, le fruit d'une habile propagande initiée par la dynastie angevine des Plantagenêts, qui se présente comme descendante de Charlemagne et souhaite asseoir son pouvoir. Guillaume le Conquérant, duc de Normandie, ayant triomphé contre Harold, a envahi la Grande Bretagne. Les Plantagenêts doivent désormais songer à se construire une légitimité : celle-ci sera élaborée à partir de la mise en roman et de l'invention, il faut bien le dire, de la légende du Graal. Autre fait important: les auteurs font remonter les origines de la légende jusque dans l'Antiquité, ce qui à l'époque, est la seule filiation possible. En effet, la culture des clercs reste essentiellement antique, malgré le filtre des autorités chrétiennes, pour qui il n'y a de culture qu'ecclésiastique. Les légendes du graal sont donc le fruit d'une invention, mais pas dénuées de poésie et de mystère cependant, lesquels commencèrent à hanter la forêt de Brocéliande il y a quelques neuf siècles… Voici quelques-uns des lieux à ne pas manquer, et qui s'assortissent chacun d'une part de légende.
Merlin, fils du diable et d'une mortelle, aida le roi Arthur dans sa recherche du Graal. Un jour, en traversant la forêt, il rencontra Viviane à la fontaine de Barenton: elle sortait de l'eau… Cet aspect magique marque les lieux, et ne peut manquer d'envoûter la visiteur: l'eau elle-même, qui coule entre des racines de chêne et sous un perron de mégalithe, est en état d'ébullition… ( cela s'explique en fait par la présence de bulles d'azote…) Puis Viviane, après avoir séduit Merlin, l'emprisonna dans une prison invisible, puis l'enferma dans un tombeau: Merlin s'étant allongé dans une fosse, la fée fit rabattre sur lui deux énormes pierres. Mais d'autres croyances hantent la fontaine de Barenton, comme celle de verser de l'eau sur son perron pour faire pleuvoir.
On peut aussi passer par le Val sans retour: la fée Morgane, demi-sœur du roi Arthur, y emprisonnait les chevaliers infidèles…pour se venger de son amant qui l'avait trahi. Seul Lancelot du Val, amant fidèle, parvint à traverser puis à libérer le Val.
Le visiteur doit donc faire jouer son imagination et être actif: à lui par exemple de retrouver le Hêtre de Pontus… signalé nulle part… mais bien existant! Il s'agit d'un arbre gigantesque à l'apparence inquiétante de par sa couleur sombre.
D'autres découvertes sont à faire, comme celle de l'arbre d'or, inauguré en 1991 et réalisé par François Davin suite à l'incendie du Val sans retour. Il s'agit d'un châtaignier, doré à l'or fin (!) et protégé par un cercle de pierres acérées.
Enfin, le promeneur pourra se rendre à l'église de Tréhorenteuc: fondée par St Judicaël au VIIe siècle, elle offre un mélange de traditions chrétiennes, celtiques et arthurienne, jusque dans ses vitraux: s'y mêlent en effet des motifs comme le triskell, le chêne, le gland et d'autres relevant de la symbolique chrétienne. Dans le vitrail de "l'Action de Grâce", les Apôtres sont réunis autour du Saint Graal, tandis que dans celui de "L'Apparition du Saint-Graal", les Chevaliers de la Table Ronde sont assis autour du roi Arthur. Ces derniers sont aussi présents dans un des quatre tableaux du chœur.
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Un Poltergeist à Montpellier ?
12/12/2007 19:26
Par Jacques Exertier et Laurent Puech
Vous pouvez réagir à ce dossier en com ;)
L'histoire et son contexte
En juillet 96, Madame X, résidant à Montpellier, adresse une lettre au Préfet, au Maire de la Ville et au Directeur de l'Office Municipal de HLM. Sa requête est simple : changer d'appartement au plus vite. Motif : des phénomènes paranormaux troublent sa vie et terrifient ses enfants.
Alertés en septembre, nous prenons contact par courrier avec cette personne, qui nous répond vers la mi-octobre (nous aurons plusieurs contacts téléphoniques et une rencontre entre octobre 96 et janvier 97). Tout va bien, elle a changé de domicile, les problèmes ont disparu. Elle accepte de nous parler de son histoire. Fort sincère, Madame X cite une liste d'évenements qui se seraient déroulés dans l'ancien appartement, de février à aout 96, le plus souvent entre minuit et 3 heures du matin : bruits violents d'origine indéfinissable ("Comme des coups"), lampes électriques qui s'éclairent et s'éteignent seules, télé et fourneaux à gaz s'allumant seuls, chaînes zappant seules, portes s'ouvrant et claquant, linge projetté des armoires, armoire se soulevant au-dessus du sol, figures en forme de Diable apparaissant sur le mur, odeurs bizarres, radiateur bouillant au mois de mai, boules de feu contre le mur, portes bloquées mystérieusement, lampes grillées à répétition, voix parlant une langue inconnue, photo d'un neveu décédé dont le cadre ne cesse de tomber... Elle dit aussi avoir prévenu le quotidien Midi Libre qui aurait dépéché "deux spécialistes". Ils ont passé une nuit dans l'appartement, ont vu des choses, dit qu'ils attendaient que l'Office HLM reloge Madame X pour "sortir l'affaire" et qu'il ne fallait pas en parler à d'autres médias car ils voulaient garder l'exclusivité. Madame X parle aussi d'une espèce de malédiction datant de 17 ans en arrière, du fait que l'Office HLM lui a proposé un séjour loin de Montpellier afin d'étouffer l'affaire, qu'il y a d'autres appartements hantés dans son quartier... Depuis son départ de l'appartement "maudit", il n'y a plus de problème. Les nouveaux locataires sont musulmans.
Madame X vit seule avec ses 5 enfants, agés de 12-8-7-6 et 2 ans. Elle est sans travail, mais assure son devoir maternel avec fierté (elle explique que malgré ses problèmes financiers, elle a conservé la garde de ses petits). Elle est chrétienne. Elle regardait l'émission Mystères lorsqu'elle passait (et serait prête à aller y raconter son histoire si elle existait encore), et ses fils de 8 et 12 ans ne ratent aucun épisode des X files depuis septembre 1995. A un autre moment, elle dit "c'était comme dans L'exorciste", un film qui l'a impressionné.
L'enquète en résumé
Si quasimment tous les phénomènes se sont produits dans l'ancien appartement, un épisode du même type est arrivé dans le nouveau. Sur celui-là, nous avons pu vérifier sur pièce. Le 6 janvier 1997, au lendemain de l'émission Capital (M6) consacrée au paranormal, Madame X nous appelle : “ça recommence, hier soir, il y a eu un grand coup de vent, mais on n'a rien senti. Par contre, les plantes ont bougé. Et une tête est apparue sur un poster, c'est mon fils de 8 ans qui l'a découverte. Cette fois, j'ai gardé le poster pour que vous le voyiez.” Rendez-vous est pris pour le samedi suivant. A notre arrivée, Madame X sort l'affiche en question. Il s'agit d'une photo noir et blanc de Bob Marley. Sa guitare appuyée contre sa veste déforme le tissus de cette dernière, les plis forment un visage assez correct. Nous la rassurons en lui donant, ainsi qu'à l'enfant, une explication rationnelle. De même, nous lui racontons que sur la planète Mars, on a trouvé une forme ressemblant à un visage, résultat des hasards de l'érosion... De plus, les enfants ont une grande imagination, et sont donc plus à même de remarquer des détails qui passent inapperçus pour un adulte. Ce poster est en notre possession, la trame apparait clairement et de manière identique sur la partie "tête" comme sur le reste de la photo. Elle est donc bien d'origine. Néanmoins, nous avons engagé Madame X à rechercher un poster identique afin de voir si il comprend aussi cette "tête". Un nouvel exemplaire de ce poster a été trouvé par nos soins le 7 novembre 1997, chez un vendeur ambulant : comme les autres copies présentées, il comporte la fameuse "tête". Pour ce qui est du "coup de vent", Madame X dit que les feuilles ont seulement bougé...
Pour la première série d'événements, notre intervention s'étant faite a-posteriori, impossible pour nous de vérifier sur place quoi que ce soit. Restent les témoignages et leurs auteurs.
Après lecture de la lettre, nous avons pensé que la demande de Madame X auprès de l'organisme de logement pouvait correspondre à une stratégie pour obtenir satisfaction rapidemment. Très vite, cette piste s'est révélée être une impasse. L'appartement "hanté" venait d'être investi par la famille (seulement un mois avant les premiers problèmes) et représentait une amélioration très nette par rapport au logement précédent.
Nous avons pu recueillir le témoignage d'une jeune voisine, qui confirme les dires de Madame X, mais dit n'avoir assisté qu'à un phénomène bizarre (portes d'une armoire s'ouvrant et se refermant seules alors que les fenêtres sont ouvertes...), mais, en fin d'entretien, elle reconnait la limite de son témoignage. Elle précise que le fils de 8 ans était le plus terrorisé, tandis que celui de 12 ans semblait avoir peur, mais sans plus. Cela nous rappelle que Madame X a précisé que la plupart des phénomènes se seraient passés dans la chambre des deux grands garçons (8 et 12 ans) et dans le couloir y menant.
Un journaliste de Midi Libre, Jean-Henri Madeleine, a bien passé une nuit dans l'appartement (jusqu'à 4H du matin), mais il n'est pas spécialiste, et n'a assisté à rien. Il a par contre déconseillé à Madame X de contacter l'émission Tout est possible de J. L. Morandini... Il voyait trop bien comment on risquait de traiter ce sujet. Il ne fera pas d'article, le seul angle possible étant l'ironie, ce qui blesserait Madame X. L'attitude de ce journaliste est une agréable surprise, tant les médias sont souvent prêts à exploiter tout ce qui touche au paranormal !
Notre conclusion
Alors, pourquoi sommes-nous sceptiques quand à la réalité des faits rapportés ?
La quantité des manifestations, ainsi que leur diversité et l'heure où ils se produisaient (autour de minuit) : on retrouve là nombre d'éléments fantastiques, voire légendaires. De plus, la liste est tellement complète qu'elle ressemble à un inventaire quasi-exhaustif des phénomènes de hantise, à tel point qu'une telle concentration ne s'est peut-être jamais vue dans les témoignages précedents de "poltergeist".
Autre élément de doute, la personnalité de Madame X. D'abord sa difficulté à maintenir une même version des faits. Nombre de descriptions de scenes, dans leur ampleur, chronologie et déroulement, se sont modifiées à chaque contact téléphonique (l'exemple le plus marquant est celui de la description apocalyptique faîte autour de "l'apparition" de la "tête" sur le poster, et la réalité du phénomène...). De même, les noms des personnes extérieures ou des témoins présents changent régulièrement. On note aussi une forte tendance à en rajouter (rappel pour donner des détails supplémentaires et non-divulgués jusqu'alors; augmentation quantitative des cas de poltergeist dans son histoire, puis dans son entourage ("j'ai une amie qui a eu une histoire pareille il y a quelques années..."), puis son quartier (il se passerait des choses du même type dans de nombreux appartements, mais on éttoufe l'affaire...)...Exagérations diverses (par exemple celle du "cadre qui n'arrétait pas de tomber". Quand nous lui demandons une estimation du nombre de chutes, Madame X répond 2...), et à médiatiser l'affaire. A ce sujet, le fait que Midi Libre n'ait pas sorti d'article a fortement déçu Madame X. D'autre part, Madame X interprête tous les éléments de l'affaire dans le sens du mystère. Quel qu'il soit, il devient une preuve de plus qu'il s'est passé quelque chose d'anormal. L'exemple le plus flagrant est sans doute celui des locataires précédents : l'office HLM, suite à une demande de Madame X, a expliqué qu'ils avaient quittés l'appartement de façon rapide car le mari était muté loin de Montpellier. Mais Madame X a appris que ses prédecesseurs habitent encore à Montpellier ! Nous lui avons précisé que l'argument de la mutation constitue un moyen de bénéficier d'un préavis raccourci afin de quitter un appartement (un mois au lieu de trois...).
Enfin, la précarité des conditions de vie, ainsi que les tensions affectives des enfants ne sont pas à sous-estimer dans cette histoire.
De plus, il existe un attrait pour le paranormal dans la famille. Certes, cela ne semble pas être un sujet d'intéret majeur, mais on voit à travers le suivi des émissions Mystères pour la mère, et X-files pour les enfants (qui sont très impressionables à cet âge), un interet particulier pour ces questions. Ajoutons que Madame X avait dans son entourage un ami "médium" qui semble avoir joué un rôle non-négligeable dans la structuration de l'histoire (il a parlé de malédiction, de mauvaises énergies venant du passé...). Madame X s'est fâchée avec cette personne le jour où elle a fait des expériences ésotériques sur son fils de 8 ans.
Il existe aussi des raisons de supposer que le fils de 12 ans puisse avoir joué un rôle particulier. Si nous acceptons comme vrai les récits suivant, le linge projetté du dessus des armoires, les radiateurs brûlants (alors que l'allumage de la chaudière est placé en hauteur), la télé allumée "toute seule" en pleine nuit (Madame X. signale qu'avant ces histoires, son fils, profitant du sommeil de toute la famille, revenait voir la télé en cachette), le fait que la plupart des événements se passaient dans le couloir menant à la chambre des deux enfants les plus agés... alors, il faut une certaine taille et une certaine force, que seuls l'enfant de 12 ans et sa mère, possèdent. Impossible cependant de conclure à quoi que ce soit.
Notons que la plupart des phénomènes ne défient pas les lois de la physique. L'extraordinaire proviendrait alors de la façon dont ils ont été engendrés. Il n'est pourtant pas interdit d'avancer des hypothèses rationnelles pour un certain nombre des événements : courants d'air (portes et fenêtre ouvrant et fermant seules), télécommande coincée sous un coussin (changement de chaîne), vibrations générées par les grands travaux du stade à proximité, bruits du voisinage... Quant à la télé qui "s'allume toute seule", il convient de rappeller le récit qu'en fait Madame X : un soir où elle dormait, vers 23h, elle se réveille et entend la télé qui est en marche. De sa chambre, elle demande à son fils d'aller se recoucher, et revient dans un demi-sommeil. "Quelques minutes" après, elle s'apperçoit que l'appareil est toujours en marche. Elle se lève et part vers le salon avec l'idée de gronder l'ainé de ses enfants, habitués de ce genre d'excursion nocturne. Mais devant l'écran, personne ! Elle va dans la chambre des deux grands, et les trouvent "endormis". Elle éteind la télé et repart se coucher, certaine qu'elle s'est bien allumée "toute seule"... A l'écoute de ce récit, il est clair que d'autres hypothèses peuvent être posées...
Enfin, il est difficile de ne pas évoquer certaines pathologies dont les symptômes recoupent nombre d'éléments rencontrés dans cette affaire (hallucinations visuelles, olfactives, auditives; délires divers... Voir article de Philippe Renault "Fantômes et maisons hantées" dans Les cahiers zététiques n°5, et article de Renaud Marhic "Contactés : la vie des uns, l'avis des autres" dans Phénomèna n°33). Mais nous n'avons aucune compétence pour établir un quelconque diagnostic. Cependant, cette piste ne peut en aucun cas être écartée.
Remarques sur l'utilité de notre intervention
Hélas, et évidemment, pas de poltergeist en vue. Il est vrai que nous risquons de nous trouver plus souvent dans cette situation que devant une armoire qui se soulève toute seule... Néanmoins, notre intervention est utile à plusieurs niveaux :
- Premièrement, voir si il se produit vraiment des phénomènes étranges.
- Deuxièmement, écouter la personne, donner à son histoire la possibilité d'être entendue. Dans cette histoire, le soulagement de Madame X suite à notre rencontre était flagrant. Elle l'a dailleurs exprimé. Et le fait de rationnaliser certains événements ("tête" du poster, faux-départ de la ville de ses prédécesseurs...) l'a à chaque fois rassuré. Il est à noter qu'à aucun moment elle n'est entrée dans une attitude défensive par rapport à ce que nous lui disions. Au contraire, il semble qu'elle prenait ces éléments pour s'appuyer dessus et revoir son histoire avec un peu plus de recul. Durant toute cette affaire, nous avons fait le choix de ne pas "en rajouter". Nos interventions ont été volontairement limitées, afin de ne pas nourrir la douleur de Madame X. Résultat positif. D'autre part, lorsque nous avons évoqué cette affaire avec un des journalistes de l'équipe de Christophe Dechavanne (pour feu l'émission Téléquanon sur France 2, en mai 1997), nous avons refusé d'indiquer l'adresse de cette affaire, afin d'éviter une mise en scène qui aurait été préjudiciable pour Madame X, même si celle-ci aurait sans doute fort apprécié l'idée que la télé parle de "son" affaire...
- Troisièmement, empêcher ou contrer toute tentative d'exploitation de l'"affaire" par des personnes intéressées (journaliste en quête de sujet vendeur, secte, médium-voyant, faux professeur de la région de Toulouse...).
- Enfin, apprendre à enquêter le plus correctement possible dans ce genre de situation. Cela nous amène à envisager quel serait notre type d'intervention devant un nouveau cas de ce type. Il est certain que si nous devions intervenir en "temps réel" et non à posteriori, l'approche devrait se faire dans des conditions plus strictes et selon un ordre adapté au cas (la liste qui suit ne veut évidemment pas dire qu'il faudrait impérativement tout faire, il ne s'agit pas d'envoyer toute la caserne là où un simple véhicule de premier-secour suffirait...:-) : évaluations psychologiques par une personne qualifiée, receuil très large des témoignages, étude de l'insertion des faits dans l'histoire de la famille et de ses acteurs, recoupements des états de présence et de mouvements des personnages présents sur les lieux à chaque fois qu'un fait se produit, "surveillance" des lieux, mise en place de moyens techniques d'observations et de mesures, recours à des experts pouvant apporter des éléments éclairant selon le cas (géologues, hydro-géologues, architectes, ingénieurs du bâtiment, etc)... Autant d'éléments qui n'avaient pas lieux d'être dans cette affaire, car ils auraient plus contribué à destabiliser tout le monde, et n'auraient pas permis d'en savoir plus sur ce qui s'est passé dans cet appartement, entre février et août 1996.
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